Formation des futurs prêtres, confession, accompagnement des évêques dans leurs fonction: neuf groupes de travail ont été mis en place par l’épiscopat catholique, dans le cadre de la lutte contre les violences sexuelles dans l’Eglise, a annoncé l’épiscopat mercredi.
Ces groupes de travail avaient été promis en novembre par la Conférence des évêques de France, parmi d’autres mesures destinées à lutter contre les violences sexuelles, agressions sexuelles, les abus de pouvoir et de conscience au sein de l’Église.
Leur création répond à certaines préconisations du rapport choc de la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Eglise (Ciase) présidée par Jean-Marc Sauvé, publié début octobre.
Ces groupes sont composés de diacres, prêtres et évêques, mais aussi de laïcs – dont certaines personnes victimes – et sont, chacun, dirigés par une personne laïque.
Pour les coordonner, un laïc a été choisi – Hervé Balladur, qui a fait toute sa carrière dans l’informatique et les nouvelles technologies-, qui « connaît bien le fonctionnement de l’Église », selon la CEF, car impliqué dans différentes structures du diocèse de Créteil.
Ils ont un an pour travailler sur plusieurs thématiques, dont « partage de bonnes pratiques devant les cas signalés », vocation et « formation des futurs prêtres », « confession et accompagnement spirituel », « accompagnement des prêtres mis en cause », « vigilance et contrôle » des groupes menant une vie commune, accompagnement des prêtres et des évêques dans leurs fonctions.
Les conclusions sont attendues pour le « printemps 2023 ».
Deux groupes travaillent aussi avec la Conférence des religieux et religieuses de France (Corref).
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