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Cryptomonnaies : entre high tech et bulle spéculative

A l'occasion du franchissement de la barre symbolique des 50 000 $ par le Bitcoin, l'Ifop a réalisé une étude d’envergure sur les représentations des monnaies virtuelles. Il en ressort que les cryptomonnaies sont prisées par des hommes plutôt jeunes et amateurs de jeux d’argent et de hasard.

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© Shutterstock / Sensvector

Ah, les cryptomonnaies, quel phénomène ! L’Ifop a réalisé dernièrement pour le site d’information spécialisé en cryptomonnaies Thecointribune une enquête d’envergure sur les ressorts de l’engouement pour ces actifs numériques qui permet, via un échantillon de taille importante (3 000 personnes), de mesurer non seulement les représentations associées à ces monnaies virtuelles mais aussi de dresser pour la première fois le portrait-robot des détenteurs de cryptos.

Premier enseignement de l’enquête, le Bitcoin est de loin la cryptomonnaie la plus connue des Français, avec un taux de notoriété de 83 %, soit un score très largement supérieur à celui observé pour des cryptomonnaies concurrentes comme Ethereum (11 %) Dogecoin (10 %) ou XRP (7 %) qui, elles, restent encore confidentielles. L’analyse des idées reçues associées au Bitcoin (principale monnaie virtuelle) confirme un certain flou, notamment à propos de l’anonymat qu’il est supposé garantir. En effet, si le caractère indépendant du réseau Bitcoin est plutôt bien identifié par les Français (42 %), ces derniers sont nombreux à se tromper sur l’anonymat : seuls 10 % des Français savent qu’il ne garantit pas un anonymat complet à ses utilisateurs (contre 33 % qui y croient).

Autre enseignement de l’étude, le Bitcoin apparaît comme une monnaie de plus en plus perçue comme un placement rentable qui attire désormais plus que les devises traditionnelles. Cette idée qu…