Le ralentissement de l’activité économique se confirme en France au 2e semestre 2023. Mais l’optimisme reste de mise pour la Banque de France régionale et la CCI Nouvelle-Aquitaine. Dans leurs enquêtes de conjoncture respectives à mi-année (1), présentées le 19 septembre à Bordeaux, les deux institutions retiennent la résistance de l’économie, en dépit d’un contexte affecté par une demande intérieure peu dynamique et une inflation marquée. Mais contenue. « L’engagement des banques centrales à maîtriser l’inflation devrait permettre de passer d’une augmentation de l’indice des prix à la consommation harmonisé de 5,9 % en 2020/2021, à 5,8 % en 2022/2023, à 2,6 % en 2023-2024, puis 1,8 % en 2024/2025, sauf choc externe », s’est félicité Denis Lauretou, directeur régional de la Banque de France Nouvelle-Aquitaine, dont il s’agissait de la dernière prise de parole avant son départ pour Marseille début octobre. Si la lutte contre l’inflation a pesé sur la dette publique française, elle n’a, en revanche, « pas provoqué de récession, la prévision de croissance du PIB français sur l’année 2023 ayant même été revue légèrement à la hausse, de 0,7 % à 0,9 % », ajoute-t-il. Une reprise de la consommation des ménages est par ailleurs espérée en 2024 et 2025, ainsi que de l’investissement des entreprises, à partir de 2025.
CONTEXTE PEU PORTEUR
Le niveau de défaillance des entreprises, quant à lui, est…