Vu son ampleur, son ambition de transformer la France, c’est fort logiquement que le plan de relance, annoncé par le gouvernement à la rentrée, a suscité une avalanche de réactions… Toutes les parties prenantes de la société, et notamment les institutions, associations et acteurs du monde économique, ont exprimé leurs points de vue, critiques ou positifs.
Ainsi, dans leur ensemble, les instances de représentation patronales ont salué l’envergure du plan (100 milliards d’euros), ses orientations vers une économie plus écologique et relocalisée, ainsi que la méthode, centrée sur le soutien aux entreprises. Parmi les mesures adoptées, la baisse des impôts de production, en particulier, fait l’unanimité. Par exemple, le Medef estime qu’il s’agit d’un « premier pas qui va permettre de remonter les marges et donc à terme de (re)créer des emplois, notamment industriels », quand la CPME, Confédération des Petites et Moyennes Entreprises, qualifie le dispositif d’« avancée majeure ». Plus globalement, le réseau des CCI, Chambres de Commerce et d’Industrie, fait le constat « d’une mobilisation de moyens sans précédent à l’appui d’une démarche orientée vers la transformation de l’économie et la co-construction avec les territoires ».
En dépit de son accueil favorable au plan, le monde économique affiche une certaine méfiance sur sa mise en oeuvre effective. En particulier, l’U2P, Union des entreprises de proximité, demande l’instauration d’un comité de suivi, inquiète du fait que « l’ensemble des catégories d’entreprises…