Couverture du journal du 01/05/2025 Le nouveau magazine

Punta Cana : les défis du tourisme durable

TOURISME : À l’heure du surtourisme et du changement climatique, Punta Cana et la République dominicaine ont l’obligation de se repositionner, de proposer d’autres expériences sensorielles que le simple « all inclusive ». La Fondation Grupo Puntacana, présidée par le médiatique Jake Kheel, cherche à sensibiliser les touristes sur la nécessaire protection de l’environnement.

Punta Cana

© Vincent Rousset

A l’instar d’autres destinations insulaires, la République dominicaine et Punta Cana ont longtemps été associées au « All inclusive ». Cette formule, traduction anglaise de pension complète, inclut l’hébergement, le petit déjeuner, le déjeuner, le diner mais aussi une collation à l’heure du goûter et certains alcools à volonté au bar. Attractif pour le développement d’un tourisme de masse, le All inclusive a connu un tel succès qu’il a pu dans une certaine mesure contribuer à dégrader l’image des destinations. « Nous sommes partis de ce tourisme et de cette consommation de masse qui a fait le succès de la République dominicaine. Mais, oui, clairement le mass market a beaucoup détruit l’environnement et nous avons pris conscience que notre île était en danger », explique Jake Kheel, vice-président du Grupo Puntacana et président de la Fondation éponyme destinée à expérimenter de nouvelles actions pour protéger l’environnement. Personnalité médiatique sta…