Echos Judiciaires Girondins : Pouvez-vous nous rappeler votre parcours ?
Lassina Diabaté : « Originaire de Côte d’Ivoire, je suis arrivé en France à l’âge de 16 ans, directement au centre de formation d’Alès. Loin de ma famille, j’ai dû rapidement m’adapter à un environnement très différent de mon pays natal. Grâce à mes parents qui m’ont inculqué des valeurs fortes, je me suis construit par le football dans une compétitivité saine, avec l’exigence du travail, du respect et du partage. »
EJG : Comment avez-vous vécu ces premières années ?
L.D. : « Dans un premier temps, ce fut compliqué. Il n’y avait ni Skype ni Internet et très peu le téléphone. Je rentrais une fois par an en Côte d’Ivoire et l’éloignement vis-à-vis de mes parents était difficile. Il a fallu que je trouve des ressources fortes en moi durant cette période et puis j’ai eu de la chance : j’ai eu comme un second père en la personne de René Cédolin, mon entraîneur qui avait entraîné Sochaux à l’époque de Stéphane Paille. Il fallait bien jouer bien sûr mais tout en prenant du plaisir. Et puis je me suis fait de grands amis fidèles et on rigolait bien… »
EJG : Quels grands souvenirs avez-vous de votre carrière de footballeur professionnel en France et dans l…