Rien n’a été réglé. Lors des rencontres de Davos, les échanges entre Français et Américains n’ont finalement pas abouti à un accord de principe sur la mise en place d’un régime d’imposition mondial des géants du numérique, contrairement aux espoirs affichés quelques jours auparavant par le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. À la place, Donald Trump, président des États-Unis, a simplement retiré sa menace de sanctions et la France a « différé » l’application de sa taxe nationale en la matière, selon les mots du ministre rapportés par le quotidien économique Les Échos du 22 janvier.
Cette taxe avait été adoptée en juillet dernier en France, après avoir échoué à se concrétiser au niveau européen, notamment face à la résistance de pays comme l’Irlande, aux règles fiscales particulièrement favorables aux entreprises. Touchant des entreprises comme Google, Apple, Facebook et Amazon, elle avait suscité l’ire des Américains. Lesquels avaient alors brandi la menace de surtaxer des produits français, tel le vin pétillant, des produits cosmétiques comme le maquillage, ou encore les yaourts, jusqu…