« En raison du contexte international complexe, des prix élevés, de l’hygiénisme qui pousse à moins boire, des goûts et des habitudes des consommateurs qui changent… la déconsommation de vin est mondiale. Le marché se rétrécit », constate Bernard Magrez. Le 26 juin dernier, l’homme d’affaires de 89 ans recevait la presse dans les jardins du château Pape Clément, l’un de ses quatre Grands Crus Classés de Bordeaux.
En costume-cravate malgré la chaleur, il a évoqué la situation du secteur du vin, profondément touché par une crise durable, qui a selon lui « commencé il y a une dizaine d’années par les vins de base, avant d’atteindre les Crus Bourgeois, et aujourd’hui les Grands Crus Classés ». Sa riposte : « Combattre. Nous avons deux réponses : l’innovation et l’offre. Le consommateur est mon roi. Quand un marché se développe, on ne peut pas regarder le train passer : on y va ! ».
Diversification de l’offre
Ainsi, après avoir lancé son rosé Bleu de Mer, « qui fonctionne très bien, grâce à une étiquette très réussie », se félicite-t-il, Bernard Magrez mise sur un bordeaux allégé en tanins, « Bordeaux n° 12 – Un nouveau style…