Une coopérative ? Un « cadeau » pour le territoire, estime Pierrick De Ronne, président de Biocoop, réseau de 600 magasins coopératifs qui regroupent producteurs bio et consommateurs. C’était le 4 septembre, à Paris, dans le cadre des « Universités d’été de l’économie de demain, rencontres à impact positif ». Une table ronde consacrée à « L’entreprise, moteur du développement solidaire et écologique des territoires ? » réunissait plusieurs témoignages illustrant combien cette dynamique est déjà vivace, et comment elle pourrait le devenir davantage.
Dans le cas de Biocoop, la charte à laquelle adhèrent les magasins prévoit que « le commerce est un outil pour développer l’agriculture bio, et non un but », rappelle Pierrick De Ronne, également gérant d’une scoop à Annonay (Ardèche). Dans sa ville, Biocoop a fait le choix de demeurer dans le centre-ville, pour contribuer à préserver sa vitalité. « C’est un parti pris fort qui peut coûter du chiffre d’affaires mais cela nous rend acteur de ce territoire », illustre Pierrick De Ronne. Dans la même logique, « pour nous, il s’agit d’avoir un effet « levier » pour le développement local du quartier. Nous sommes une entreprise d’insertion qui fait des choi…