C‘était une très belle ETI [entreprise de taille intermédiaire] mais voilà, les pompes funèbres, je n’aurais pas pu… ». Le témoignage de Dominique Restino, entrepreneur et président de la CCI Paris, illustrait la complexité de la prise de décision qui prévaut à la reprise d’une entreprise. C’était le
12 novembre, à Paris, lors d’une conférence de presse de lancement du salon Transfair, les rencontres de la transmission d’entreprise. À cette occasion, a été présentée une étude sur « Ce qui rend une entreprise attractive aux yeux de repreneurs », réalisée par le groupe InfoPro Digital, également organisateur du salon, et consacrée à la démarche des repreneurs d’entreprise.
L’étude, qui s’efforce de distinguer la part de rationalité et d’émotivité de l’opération, montre que celle-ci représente un choix de vie où les critères économiques ne sont pas seuls à compter. Elle a été menée en ligne en septembre dernier, auprès de
204 répondants. Le profil type du répondant : un homme, âgé de 54 et 73 ans, chef d’entreprise de moins de 10 salariés, au chiffre d’affaires inférieur à 1 million d’euros. Parmi les répondants, 68 % sont des repreneurs d’entreprise et 52 %, des cé…