Dans son rapport de 2019 analysant l’évolution des risques numériques au cours de l’année 2018, l’ANSSI (Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information) mettait en garde les entreprises contre cinq fléaux, dont celui des attaques indirectes. « Les attaquants exploitent de plus en plus les relations de confiance établies entre partenaires pour accéder aux informations qu’ils convoitent », expliquait alors Guillaume Poupard, directeur général de l’ANSSI.
Plutôt que de s’attaquer directement à une entreprise, dont les actifs stratégiques sont en général bien protégés, les cybercriminels ciblent un intermédiaire connecté au système d’information (SI) de l’entreprise. Ce peut être un fournisseur, un partenaire, un client ou encore un prestataire de services, comme une société d’infogérance.
PRENDRE CONSCIENCE DU PROBLÈME
Le numérique est de plus en plus présent au sein des entreprises, avec des systèmes d’informa…