L’État souhaiterait opter pour un relèvement à 7,50 M€ de total bilan et 15 M€ de chiffre d’affaires. La présidente de la CRCC, Gwladys Tohier, juge cette proposition inopportune et incohérente. « La présence d’un commissaire aux comptes auprès des petites entreprises ne constitue en aucun cas un élément de complexité, mais au contraire, un gage de transparence et de confiance.
De plus, cette mesure ne contribuerait en rien à alléger les dépenses de l’État ni celles des entreprises et affaiblirait la crédibilité financière des entreprises vis-à-vis de leurs financeurs, publics ou privés », peut-on lire dans un communiqué. Selon Gwladys Tohier et les élus de la CRCC, « cette mesure, si elle devait être adoptée, aurait des conséquences désastreuses pour l’exercice libéral de notre profession ».