« Il est rare que l’on soit à la fois fabricant et réparateur de chaussures », a estimé Clémentine Colin-Richard, présidente de la fédération française de la chaussure. C’est pourtant le cas de J.M. Weston, « un nom très anglais pour une entreprise bien française » a souri Gilles Aulibé, chargé du CRM et partenariats pour Weston, lors d’une table ronde organisée à Bordeaux autour de la thématique « Pourquoi engager son entreprise dans une démarche RSE ? L’exemple de J.M. Weston ». « C’est du bon sens, il ne faut pas le prendre comme une contrainte, mais plutôt comme une opportunité de business » a renchéri Gilles Mathelier-Guinlet, ambassadeur Bordeaux des Forces françaises de l’industrie, coorganisatrices de l’événement. Alors la RSE, une stratégie ? C’est la marque de fabrique de Weston que de fabriquer des chaussures cousues main qui peuvent être restaurées, soit 15 000 paires sur les 80 000 vendues par an. « Il y a une vraie sincérité » a noté Gaël Cocuret, directeur industriel de la société, qui a précisé que la tannerie et la manufacture de la célèbre marque sont sur le même site en Dordogne.
Le limougeaud J.M. Weston engagé dans la RSE
L'équipe de J.M. Weston a présenté dans sa boutique bordelaise, en présence de la présidente de la fédération française de la chaussure et des FFI coorganisateurs de l'événement, sa stratégie RSE.
Clémentine COLIN-RICHARD, Gilles MATHELIÉ-GUINLET, Gaël COCURET, Titouan MEILLEREC et Gilles AULIBÉ chez J.M. Weston © Nathalie Vallez
