Y, Z… ces nouvelles générations aux appellations bizarres suscitent souvent l’appréhension des employeurs. Question de génération ou d’époque ? Dans tous les cas, les jeunes nés après 1980 ont des comportements différents, par rapport aux générations précédentes. Témoin, le « Manifeste pour un réveil écologique », signé en 2018 par 30 000 étudiants de diverses écoles (HEC, la Sorbonne et autres) qui s’engageaient à ne travailler que pour des entreprises respectueuses de l’environnement… Quelle attitude adopter vis-à-vis de ces nouveaux venus ? Comment les recruter et les fidéliser ? Le sujet a fait l’objet d’une table ronde, organisée par l’AJPME, Association de journalistes spécialisés dans les PME, le 8 octobre, à Paris.
Ces enjeux sont particulièrement prégnants pour les PME. En effet, d’après Bpifrance Le Lab, le laboratoire d’idées de la banque publique d’investissement, ces entreprises sont peu attrayantes aux yeux des jeunes diplômés (à partir du bac). Ils leur préfèrent les start-up ou les grandes entreprises. 9 % seulement des titulaires d’un bac + 2 auraient envie de démarrer leur carrière dans une PME. « Neuf PME sur dix ont des difficultés de recrutement. Et pour une sur deux, ces difficultés entravent leur croissance. Pour certaines, cela va jusqu’à faire baisser leur chiffre d’affaires », explique Philippe Mutricy, cofondateur de Bpifrance Le Lab.
Besoin de donner du sens au travail
Certaines entreprises, toutefois, trouvent des parades, même si le processus de recrutement demeure difficile sur un marché tendu. C’est le cas de Twelve Consulting, cabinet de conseil en transformation digitale, à Paris. « Nous avions en…