Wuhan, capitale de la province du Hubei, est une ville industrielle de près de 9 millions de personnes intra-muros. De très nombreuses sociétés automobiles (PSA Peugeot Citroën, Renault, Dongfeng Motor Corporation…) y font fabriquer et assembler des pièces, profitant d’un réseau de transports très développé qui relie cette province aux autres grandes villes du pays. Mais l’économie florissante de cette métropole a subi un coup d’arrêt net avec le déclenchement de l’épidémie de coronavirus (Covid-19) dont elle a été l’épicentre. Depuis, de nombreux habitants vivent cloîtrés chez eux, à défaut d’avoir fui, les usines ont réduit leur cadence quand elles n’ont pas tout simplement arrêté leur production, et le système de santé est à l’évidence dépassé par l’afflux des personnes malades.
L’économie chinoise au ralenti
C’est désormais tout le pays qui vit au ralenti, et ce ne sont pas le limogeage du secrétaire du PCC (Parti communiste chinois) à Wuhan et le changement de thermomètre pour identifier les personnes malades, qui amélioreront la situation. Bien au contraire, ces maigres viatiques conjugués à la construction expresse d’un hôpital de fortune en seulement di…