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Libourne : Raphaël Monroux, pour un barreau bienveillant

Avocat par vocation, le bâtonnier retrouve un barreau qu’il connaît bien pour y avoir exercé le même mandat il y a quelques années. Un engagement qui lui tient toujours à cœur.

Raphaël Monroux, bâtonnier du barreau de Libourne © Louis Piquemil - Echos Judiciaires Girondins

« Je n’ai jamais eu de doute sur la profession d’avocat. C’était ça ou faire de la politique. J’ai choisi avocat. » Clair et droit dans ses bottes, le bâtonnier Raphaël Monroux est en quelque sorte tombé dans la potion magique quand il était petit. Fils de notaire, petit-fils et neveu d’avocat, il a toujours voulu exercer cette profession. Pourtant, c’est en tant qu’avoué à la cour qu’il a commencé sa carrière.

Lorsqu’en 2008 Nicolas Sarkozy annonce la suppression de la profession d’avoué, Raphaël Monroux choisit directement de devenir avocat, « j’ai basculé complètement, j’ai devancé l’appel ». Il s’associe avec l’avocat bordelais Laurent Sussat, qui est également son ami. « Ça apporte un certain confort, un soutien moral, notre association dure depuis 13 ans sans une ombre au tableau », soutient-il. Sa famille étant originaire de Libourne, il décide de racheter le cabinet de son oncle, « toutes mes années de fac, je faisais des recherches pour lui », mais en lui impulsant sa propre personnalité : « on n’a pas les mêmes contentieux…