Devant « le chaos » national et international, dressant le bilan d’un été « brûlant », le maire de Bordeaux Pierre Hurmic s’est érigé en rempart, face « au déni de responsabilité de nos gouvernements », a-t-il lancé lors de sa conférence de presse de rentrée, le 4 septembre, à l’Hôtel de Ville de Bordeaux. « Dans ce contexte, c’est encore et toujours aux territoires de suppléer les carences d’un État défaillant. Les collectivités locales ont un rôle primordial à jouer et une responsabilité particulière à assumer », a-t-il insisté, égrenant la liste des réalisations de l’équipe municipale cette année.
Aux chapitres de l’éducation et de l’enfance, des solidarités, de la nature en ville et des espaces publics, des déplacements et mobilités, du sport, de la culture et du patrimoine, du commerce, de la propreté, de l’eau, de la sécurité, de la filière viticole ou encore de l’ESS, dont Bordeaux recevra le forum mondial fin octobre, Pierre Hurmic l’a assuré : « Bordeaux change, elle se transforme, c’est une ville qui rayonne et je m’en félicite. Jusqu’à la fin de mon mandat, je me battrai pour la tenir à l’écart du chaos de certains débats nationaux ».
Estimant que l’événement n’était pas opportun pour l’annonce de sa candidature aux municipales de 2026, l’édile bordelais a cependant reconnu « que sa décision était prise », laissant planer peu de doutes. Et conclut : « Même si on peut toujours mieux faire, je suis fier de notre bilan en seulement 5 ans ».

© TS/Mairie de Bordeaux