« Je suis très marqué par la Cour des comptes, c’est ma première vie professionnelle et celle à laquelle je suis revenu régulièrement. Je suis très attaché à cette institution ». Vincent Léna, président de la chambre régionale des comptes (CRC) depuis février, s’intéresse avant tout au fait local : « il n’y a pas de politique nationale sans politique locale ».
Sous-préfet
Dès sa sortie de l’ENA – « un cursus classique » commente-t-il – il entre à la Cour des comptes et demande à faire un stage dans une chambre régionale. Une demande bien moins classique. « La Cour des comptes c’est formidable, continue-t-il, car ça permet d’avoir des compétences techniques, juridiques ou économiques, et ça autorise à s’ouvrir à d’autres métiers. »
Il devient ensuite sous-préfet dans le Pas-de-Calais, « ça m’a beaucoup marqué car par la suite, j’ai alterné entre des fonctions dans les ministères et le terrain en tant qu’élu local ou responsable associatif. J’ai toujours eu cette crainte de me déconnecter de la vraie vie ».
Plan banlieues
Il garde un souvenir « intense » de ses ex…