Il a été nommé en 2020 par le magazine Forbes parmi les 30 de moins de 30 ans qui comptent en France. Il obtiendra en 2021 son diplôme de médecin anesthésiste-réanimateur après 11 ans d’études. L’année s’annonce une nouvelle fois riche pour Nicolas Pagès, qui a créé en 2017 à Bordeaux la start-up Satelia, avec l’ambition de « changer la santé et de la rendre un peu plus belle, un peu plus humaine », confie-t-il. Rien d’impossible pour ce jeune trentenaire hyperactif, qui a le goût du risque – il a pratiqué la moto, le parachutisme, l’apnée et la plongée profonde – et surtout une formidable force de travail. Poussé par l’ambition originelle « de créer des choses qui pourraient changer le monde », il entre en médecine à Bordeaux après le bac sur les conseils de ses professeurs. Ce fils d’un gendarme et d’une secrétaire né en Nouvelle-Calédonie termine sa première année major de promotion, devant 3 000 étudiants, et se met à travailler durant l’internat à la création de son entreprise. « J’ai arrêté mes études de médecine pendant 2 ans, en neuvième année, pour monter ce projet qui me tenait vraiment à cœur », précise-t-il. Ce qu’il souhaite, c’est changer l’approche du soin, pas seulement en augmentant l’espérance de vie, mais en améliorant la qualité de vie des patients.
Nous devons être moins tech. Le numérique doit être plus pragmatique et au service de l’humain
Nicolas Pagès, médecin anesthés…