Des bijoux de haute fantaisie, « d’une élégance rebelle et glamour ». C’est ce que propose Angélique Brousse, créatrice de la marque Angèle Brousse (« car c’est comme ça que tout le monde m’appelle ! », confie-t-elle), lancée en 2019 à Bordeaux. Autodidacte, cette ancienne directrice projets en agence de communication digitale, également passée dans le secteur du luxe par une marque de cosmétiques, a souhaité créer une marque de bijoux pour femmes à (presque) tous, en termes de prix et de design.

Bagues Angèle Brousse © Lili Renée / Angèle Brousse
Après un an de travail, qu’elle met à profit pour comprendre le fonctionnement du secteur, trouver le bon positionnement ainsi que son atelier de fabrication, penser le design et définir les circuits de distribution, elle lance sa marque sous forme de DNVB (digital native vertical brand), vendue uniquement en ligne. « J’ai lancé Angèle Brousse juste avant le Covid, et ça n’a pas été un frein, au contraire, plutôt un accélérateur », affirme la créatrice. « J’ai utilisé tous les moyens modernes disponibles pour lui donner de la visibilité : les réseaux sociaux, j’ai approché des influenceuses… Cela collait avec la cible des 25-45 ans que je visais, qui réunit aussi les utilisatrices de Facebook et Instagram. »
« FORTE FIDÉLITÉ »
Cette stratégie digitale, Angèle Brousse la travaille également en termes de services aux clients, de la part desquels elle constate « une forte fidélité ». Tous les bijoux créés depuis le début de la marque sont disponibles à l’achat sur son site. Et si elle fonctionnait au départ en flux tendu, la créatrice dispose désormais de stock dans la plupart des tailles et dans les 3 types d’or (gris, rose et jaune). « Mes clients, composés à 40 % d’hommes, apprécient la disponibilité des pièces. Cela évite la frustration, c’es…