C’est l’histoire d’un jeune proactif animé d’une ambition, « un peu naïve », reconnaît-il, dont il finit par prendre conscience : celle de « sauver le monde. » Pourtant, au départ Tom Laporte tâtonne. Il entre en fac d’histoire à l’université Bordeaux Montaigne, « la seule matière où j’étais globalement bon et qui me passionnait ». Mais il fait ce choix « un peu par dépit. Je ne savais pas ce que je voulais faire par la suite », confie-t-il.
Bien commun
C’est finalement, en troisième année, qu’il commence un parcours entrepreneurial autour d’un projet passion dans la restauration et l’automobile. Mais au bout de huit mois, il finit par laisser tomber. « Ce projet ne répondait pas à un problème de bien commun. Je comprends alors que si mon projet ne contribue pas à faire en sorte que le monde tourne un peu plus rond, je perds ma motivation. » Mais, au-delà du fond, il porte aussi un regard critique sur ce qui lui a manqué : la méthode. « Si j’estime avoir les épaules pour porter un projet, je comprends que j’aurais dû m’entourer, alors que je me s…