Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Bordeaux : Vu à la télé sur M6, dans les coulisses de « Qui veut être mon associé »

Detective Box, Joué Music, Ethypik, Sunday Box, Popee, Mad Project, MyEli, les 7 entrepreneurs girondins des 3 premières saisons de l’émission « Qui veut être mon associé ? », nous dévoilent les coulisses de leur participation au programme de M6. Comment ont-ils été sélectionnés ? Quels étaient leurs doutes et leurs objectifs ? Comment se sont-ils préparés ? Quels sont les écueils et les bénéfices de l’exercice ? Leurs réponses.

Qui veut être mon associé, m6, entreprise, Gironde

Le jury de l’émission de M6 (de gauche à droite) : Delphine André, Jean-Pierre Nadir, Isabèle Chevalier, Éric Larchevêque, Anthony Bourbon et Marc Simoncini © M6

Qu’ont en commun les sept participants bordelais à l’émission-phénomène de M6, « Qui veut être mon associé ? » ? Une histoire à raconter, un projet singulier et surtout, une forte personnalité. « Pour être choisi par la production, il faut d’abord proposer un produit ou un service qui parle au grand public », commence Émilie Bernier O’Donnell, qui a marqué la saison 3 avec son jeu d’enquête grandeur nature Detective Box. Cette dernière saison de « Qui veut être mon associé ? » a en effet réuni 2 millions de téléspectateurs en moyenne par épisode, faisant de M6 le leader auprès des moins de 50 ans (22 % de parts d’audience) et des 25-34 ans (38 % de parts d’audience). « Ensuite, ils cherchent à savoir si le fondateur saura défendre son projet et s’il l’incarne bien », analyse Émilie Bernier O’Donnell, qui a joué les apprentis policiers pour immerger le jury dans la scène de crime installée sur le plateau de tournage.

Ils cherchent à savoir si le fondateur saura défendre son projet et s’il l’incarne bien

Quand Pierre-Henry Servajean, créateur de la marque de jeans en Armalith® ultra-résistants Bolid’ster, a fait son entrée sur une moto lors de la saison 2 avant de proposer au jury de pratiquer un «torture-test » sur ses pantalons. Entre spectacle, suspense et émotion, le tout appuyé par une musique très présente, l’émission fait le show tout en gardant son côté business, saupoudrée de chiffres et de termes tels que « crowdfunding », « scalable », « business model », « game changer », « lead » ou encore « valorisation ». « Aujourd’hui, ils mettent même des sous-titres pour expliquer les termes techniques ou les anglicismes », remarque Audrey Destang, fondatrice de la marque de papiers d’hygiène made in France et écoresponsables Popee, qui a égayé la saison 2 avec son pupitre en papier toilette et son écharpe tricolore. Malgré tout, « la plupart des conversations techniques sont coupées au montage », dévoile Émilie Bernier O’Donnell, les candidats faisant l’objet d’un reportage de plusieurs heures et d’un tournage en plateau de 1 h 30, pour une prestation diffusée qui n’excède pas le quart d’heure.

44 ÉLUS SUR 3 000 POSTULANTS

Détectés par l a production après avoir reçu un prix comme l’Innovation Award du CES de Las Vegas pour Ludivine Romary et ses bijoux connectés MyEli, ou le prix coup de cœur des auditeurs d’Europe 1 pour Nicolas Morby, fondateur du cabinet de recrutement de rue Ethypik, certains candidats sont des habitués des plateaux télé. Audrey Destang, dont l’histoire débute dans la forêt de pins familiale dans les Landes, a eu sa rubrique sur BFM TV pendant un temps. Nelly Meunier, qui a imaginé la Sunday Box pour communiquer avec sa grand-mère lorsque sa famille était éparpillée aux quatre coins du monde, est elle aussi coutumière des plateaux de BFM Business. Elle y est encore apparue ce 18 février dans une émission sur la solitude du dirigeant. Nicolas Morby, inspiré par ses 15 ans de collecte de fonds pour des ONG dans la rue, a quant à lui été chroniqueur sur France 3 Aquitaine. Mais tous ont dû passer « sous les fourches caudin…