Elle avait été pionnière sur le créneau de la seconde main en 1994 dans l’agglomération bordelaise. Trente ans plus tard, l’association Amos, spécialisée dans le réemploi des vêtements, doit faire face à une forte concurrence. Les friperies ont fleuri. « Bordeaux est la ville où la seconde main s’est le plus développée en France », avance Florence Hoareau qui a pris la direction de la structure il y a trois ans à un moment où la situation était compliquée, post-covid.
« Le rebond de la seconde main a été bénéfique. Je modernise la structure en lançant notamment l’automatisation de l’étiquetage, mais les ventes qui financent les frais de la structure à hauteur de 60 % sont en baisse de l’ordre de 5 à 10 % chaque mois depuis fin 2023. »
700 personnes accompagnées
Malgré tout, dans le contexte de l’inflation, Amos continue à pratiquer des petits prix, l’objectif étant de perme…