Echos Judiciaires Girondins : Votre nouvelle collection documentaire s’intitule Ils font bouger les lignes. Quel est ici le sens de votre démarche par rapport à vos autres émissions Dans les yeux d’Olivier ?
Olivier Delacroix : « Dans Les yeux d’Olivier, j’écoute beaucoup les personnes et instaure une intimité forte. Dans Ils font bouger les lignes, j’ai une position beaucoup plus militante, c’est un choix de ma part. J’ai voulu montrer ces héros du quotidien qui sont des lanceurs d’alerte dont on ne parle jamais. Et surtout, ce sont des personnes qui ont vécu une épreuve douloureuse et mettent en place un engagement au service des autres. À travers les récits de leurs vies et de leurs expériences, des hommes et des femmes nous racontent le cheminement qui leur a fait explorer les nouveaux territoires de notre société. Parce qu’ils ont su échapper aux normes ou renverser des situations dans lesquelles ils étaient enfermés, ces femmes et ces hommes nous invitent à réfléchir, à s’interroger sur la société dans laquelle nous évoluons. En refusant de capituler, en refusant l’inertie, ils ouvrent les portes du monde de demain et nous emmènent dans leur sillage. Nous avons dans Il faut bouger les lignes un casting de haut vol, nous avons mis la barre haute avec de belles personnalités comme à Bordeaux Marie-Claire Moraldo qui se bat contre l’excision des femmes et le paroissien Sébastien… Autant dans Les yeux d’Olivier, j’ai une approche plus statique, autant dans cette émission, on es…