Le champagne a de nombreux concurrents, prosecco italien, cava espagnol et en France les crémants ! Mais avec un doublement des ventes de « bulles » dans le monde depuis le début des années 2000, le champagne cède naturellement des parts de marché mais continue à « assurer ». Les crémants et autres « fines bulles » assurent autant et ont de moins en moins à « rougir » face à leur colistier champenois.
Une alerte fut donnée lorsque plusieurs dégustations à l’aveugle classèrent des crémants devant des vins de Champagne (dans la même gamme de prix). J’ai le souvenir de crémants de Bourgogne de la maison Picamelot en Bourgogne qui « trustèrent le devant de la scène » face à des champagnes dans une dégustation organisée par La Revue du Vin de France avec 150 compétiteurs. Cette maison produit quelques-uns des plus grands crémants sur cette terre.
Longtemps la force du champagne s’imposait aux yeux des dégustateurs, par la finesse de sa bulle. Or la finesse de ses bulles est en grande partie liée à une durée de vieillissement. Tout d’abord sur lies, c’est-à-dire pendant que le vin n’est pas encore bouché définitivement et est encore en train de se nourrir de ses lies. Ensuite, en bouteille définitive, après le dégorgement, dans des caves fraîches de vieillissement.
Le cahier des charges des champagnes
Le cahier des charges des champagnes est strict. 15 mois minimum de vieillissement sur lattes pour un champagne non millésimé (BSA), porté à trois ans pour un c…