« Il y a trois façons de réagir à l’augmentation des droits de douane américains, qui ne s’opposent pas : résilience, résistance et une riposte, qui ne peut être qu’européenne », affirmait Alain Rousset, président du Conseil régional, en ouverture d’une réunion organisée le 17 avril en présence des représentants des filières régionales concernées. « Il faut aussi un engagement appuyé de la France et de l’Europe en faveur de l’appareil de recherche et des innovations de rupture, essentielles pour notre souveraineté », ajoutait-il.
Si la Banque de France estime qu’il n’y aura « pas d’impact à long terme sur l’activité française, dont les exportations vers les États-Unis représentent 1,7 % du PIB », il existe néanmoins un problème plus important : « la forte imbrication entre les chaînes de valeur de production de certaines filières françaises avec les États-Unis », a prévenu Vincent Bignon, conseiller senior à la Banque de France.
D’autre part, « ces annonces ont un impact négatif pour l’activité économique et sur l’inflation, notamment aux États-Unis (…). À la Banque de France, nous considérons que la dimension importante est l’opportunité qui se présente de résoudre nos problèmes au sein de l’Union européenne », poursuit-il. Et notamment de parvenir à « muscler le financement de l’innovation », comme le recommande le rapport…