Le bilan carbone est un outil de cohésion et de communication au sein de l’entreprise. Il démontre sa responsabilité sociétale.
Depuis 2016, les entreprises françaises sont soumises à l’évaluation d’un bilan carbone mesurant leurs émissions de gaz à effet de serre, dans le but de les diminuer. Il est obligatoire pour les entreprises privées de plus de 500 salariés, les établissements publics de plus de 250 salariés et les collectivités. Développé par l’ADEME (Agence de la transition écologique) en 2004, et diffusé maintenant par l’ABC (Association Bilan Carbone), le bilan carbone permet aux entreprises d’économiser et d’optimiser leurs dépenses énergétiques, de réduire leur dépendance aux énergies fossiles, de participer à la transition énergétique tout en sensibilisant salariés et clients sur leur impact environnemental. Souvent confondu avec le bilan des émissions de gaz à effet de serre (bilan GES), le bilan carbone est plus complet car il mesure l’impact carbone en prenant en compte les émissions directes et indirectes. De plus, sa méthodologie inclut une étape de définition de la stratégie de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
CETTE DÉMARCHE COMPORTE 3 SCOPES
« Cette démarche comporte 3 scopes », expose Gilles Mathelié-Guinlet, expert agréé pour Global Climate Initiatives, « le scope 1 calcule les émissions directes, le scope 2 calcule les émissions indirectes (activités en amont), le scope 3 calcule les émissions indirectes générées par la production (en aval). » La loi de finance 2021 soumet désormais depuis le mois de février les entreprises de plus de 50 salariés à un bilan simplifié des émissions de GES, limité aux scopes 1 et 2, mis à jour tous les 3 ans. Une obligation… Et si c’était plutôt une aubaine pour les entreprises ? Gilles Mathelié-Guinlet, qui réalise ces bilans grâce à un calculateur de bilan carb…