-
Ne pas négliger la préparation
« Est-ce que vous avez bien en tête qu’une reprise, c’est une aventure familiale ? Est-ce que vous êtes conscients que ça peut durer deux ans ou trois ans avant de trouver la bonne entreprise ? Est-ce que vous avez les moyens de vivre en attendant ? », insiste Fabrice Martinez, président de l’entreprise médocaine Souslikoff, reprise fin 2022. Avant de se lancer, l’entrepreneur a pris le temps de mûrir son projet et a décidé de se faire accompagner par l’association nationale CRA (Cédants et Repreneurs d’Affaires). « J’ai suivi leur formation de trois semaines à Paris, nous étions une vingtaine de futurs repreneurs ». « À Bordeaux, nous organisons cette formation « Les compétences du repreneur d’entreprise » une à deux fois par an, la dernière a eu lieu au mois de mars », précise François Lemarchand, délégué régional du CRA et ancien expert-comptable.
Lire aussi notre article Médoc : reprise sereine pour l’entreprise Souslikoff
2. Élaborer sa fiche de cadrage
Le CRA accompagne notamment les futurs repreneurs lors d’une étape cruciale de leur projet : l’élaboration d’un document appelé « fiche de cadrage ». « Il s’agit de décrire précisément quel type d’entreprise vous recherchez : quelle taille, quelle activité, combien vous êtes prêt à la payer, seul ou avec des associés, avec un fonds… », décrit Fabrice Martinez. « Si je vous montre ma fiche de cadrage, elle décrivait exactement Souslikoff ».
-
En parler autour de soi
Une fois le projet défini, l’essentiel pour le futur repreneur est de faire savoir ce qu’il recherche. « Fabrice Martinez a adopté la bonne démarche, il en a parlé à tout son entourage », souligne Nicolas Raffalovich, expert-comptable associé à la Compagnie Fiduciaire, qui…