Echos Judiciaires Girondins : Comment
s’est passée la vie dans les vignobles en période
de confinement ?
Philibert Perrin : « Nous nous sommes organisés très vite, dès la mi-mars. Nous avons stoppé les secteurs administratif, commerciaux, l’exploitation des chais, et avons déployé des équipes dans les vignes en respectant les mesures de sécurité. Ainsi, il y a un vigneron par parcelle, mais certaines tâches sont en équipe, nous instaurons donc un décalage entre chaque personne. Les moments délicats à gérer sont l’embauche, la débauche, la pause déjeuner. Le réfectoire a été fermé et désinfecté, on a interdit les échanges de matériel. Maintenant, on a repris les travaux de soutirage au cuvier, et en tracteur dans les vignes. »
EJG : Manquez-vous de main d’œuvre ?
P. P. : « On ne peut pas encore parler de cela. Nous avons quelques arrêts pour garde d’enfants ou de personnes à risques, mais nous ne sommes pas encore confrontés à ce problème, même si nous en entendons parler. Il faudra voir si les étudiants sont disponibles à pa…