Si son futur siège s’ancre à Mérignac, au cœur de l’Aéroparc, c’est pour mieux permettre à Bordeaux Technowest de rayonner dans toute la Nouvelle-Aquitaine. Devenue « une référence sur le développement économique », selon son président Stéphane Delpeyrat, la technopole pèse un budget de près de 3 millions d’euros et a accompagné 84 start-ups en 2022. « Si l’on ajoute les entreprises de nos centres d’affaires, nous représentons 550 emplois », précisait François Baffou, son directeur général, lors de la présentation du bilan annuel à la presse le 29 mars. Tirée par les secteurs des deeptech, de l’aérospatiale-défense ou encore de l’écologie industrielle, Technowest souhaite développer son dispositif « d’open-innovation », par lequel les start-ups démarrent leur activité avec de grands partenaires, comme ArianeGroup. « Je souhaite étendre ce programme à toute la région et y mettre les moyens », a assuré François Baffou. La technopole, déjà présente à Blanquefort, Libourne ou Hourtins via son centre d’essais de drones (CESA), va s’étendre rive droite à Bassens. Dès septembre 2023, la direction prendra place à bord du « Cockpit », un bâtiment de 6 500 m2 « avec un incubateur, une pépinière, un centre d’affaires, des ateliers, des services, des salles et terrasses pour l’événementiel, une volière pour drones… », a détaillé le DG. Un lieu à forte exigence environnementale dont le coût de construction s’élève à 26 millions d’euros. Parmi ses premiers occupants : The Exploration Company.
Le chantier du Cockpit, à Mérignac, futur siège de Bordeaux Technowest © DR.