En 2024, Comerso a franchi le cap des 130 000 tonnes de marchandises sauvées du gaspillage et atteint plus de 300 millions d’euros d’économies cumulées pour ses clients. L’entreprise bordelaise qui accompagne les entreprises industrielles et du retail dans l’optimisation de la valorisation de leurs invendus et les associations dans leur mission de lutte contre la précarité annonce une année de développement continu en France avec une forte accélération sur le non alimentaire qui représente désormais 40 % de son activité dans l’hexagone. Plus de 2 500 sites sont aujourd’hui clients de Comerso, soit une hausse de 20 % en 2024.
Diagnostics de performance
Côté solutions, Comerso qui propose aux entreprises une solution digitale et logistique a lancé, en ce début d’année, de nouvelles offres pour les grandes et moyennes surfaces, notamment des diagnostics de performance et de conformité dédiés aux magasins. Dans le cadre du renforcement des contrôles sur la qualité des dons, Comerso s’apprête par ailleurs à lancer une nouvelle interface digitale dédiée aux associations.
Parmi ses fonctionnalités phares, figure la possibilité de déclarer les produits non conformes aux dons. « 16 % des denrées alimentaires données sont jetées pour des raisons de qualité selon l’Ademe », souligne Pierre-Yves Pasquier, fondateur de Comerso en 2013.
Une législation favorable
Déjà implantée en Espagne depuis trois ans, l’entreprise prévoit aussi une forte expansion en 2025 dans la péninsule ibérique où l’adoption d’une nouvelle loi antigaspillage est imminente. Cette législation, inspirée des lois Garot et Agec en France, imposera aux entreprises espagnoles de la distribution et aux fabricants de valoriser leurs invendus selon une hiérarchie stricte de priorité.
Comerso emploie actuellement 50 personnes répartis entre le siège social à Bordeaux et le centre de R&D à Angers.

Pierre-Yves Pasquier, fondateur de Comerso © Comerso