« J’étais devenu le plus gros danger pour ma boîte. » En 2019, Thomas Berbinau, actuel coprésident du CJD Bordeaux jusqu’en juillet, était proche du burn-out. Il consacrait la plus grosse partie de son temps à son entreprise, Lidis, grossiste en produits alimentaires pour les commerces de proximité. « J’étais tellement à fond dans mon entreprise que si je venais à manquer, elle aurait coulé. Je me sentais expert mais pas dirigeant. »
Sa rencontre avec un membre du CJD lui fait l’effet d’un détonateur : « Je l’ai trouvé très pertinent. Je me suis rendu compte qu’une entreprise n’avait pas seulement pour objectif d’être bénéficiaire, mais aussi de mener d’autres projets sociaux, sociétaux, environnementaux. Une entreprise, ce n’est pas seulement une réussite économique, mais aussi une réussite humaine. Ça a complètement changé la donne ! »
C’est ainsi que Thomas Berbinau a totalement restructuré Lidis qui est passé de 36 millions de CA en 2019 à 80 millions en 2023 : « J’ai réussi à prendre de la hauteur et à améliorer les conditions de travail de mes collaborateurs ».
Performance globale
L’un des objectifs du CJD est de prendre soin du dirigeant. « Grâce à tout ce travail sur moi, sur l’organisation de l’entreprise, grâce aux formations que j’ai suivies, j’ai réussi à passer des caps pour accepter de déléguer, et ça fonc…