Couverture du journal du 17/06/2025 Le nouveau magazine

GEM, un avenir tout terrain en Nouvelle-Aquitaine

LANGON – Spécialiste de la distribution, location et réparation de chariots de manutention, l’entreprise familiale GEM gagne du terrain en Nouvelle-Aquitaine. Avec deux nouvelles agences, en Charente et en Dordogne, la PME dirigée par Frédéric et Sophie Garin se met en ordre de marche pour doubler son chiffre d’affaires (qui était de 33 millions d’euros en 2022) d’ici cinq ans. Et regarde déjà vers de nouveaux territoires.

Frédéric Sophie Garin, GEM

Frédéric et Sophie Garin, dirigeants de GEM © Louis Piquemil - Echos Judiciaires Girondins

Le 22 septembre dernier, GEM inaugurait son nouveau site de L’Isle-d’Espagnac, à l’est d’Angoulême (Charente). Pour fêter cette cinquième implantation, Marcel Braud, fondateur du groupe Manitou (2,36 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2022) et sa sœur Jacqueline Himsworth, présidente du conseil d’administration, avaient fait le déplacement. Il faut dire que, depuis plus de 40 ans, les liens sont indéfectibles entre la PME girondine et le géant de Loire-Atlantique ; GEM étant distributeur exclusif des chariots de manutention de la marque Manitou.

Des palettes aux chariots

Trois jours plus tard, le 25 septembre 2023, GEM ouvrait sa sixième agence (provisoire) à Coursac, en Dordogne. Un rythme qui pourrait sembler effréné mais peu représentatif de la trajectoire de cette entreprise familiale, née à Hostens en 1944. « Notre histoire s’inscrit dans le temps long », insistent Frédéric Garin, président de GEM, et sa sœur Sophie Garin, directrice générale. A ce moment-là, leur grand-père Jean Garin achète une machine qui scie du bois pour en faire des planches et crée une scierie itinérante.

Puis rapidement, il sédentarise son activité dans une petite usine, dans le sud de la Gironde et se met à produire des casiers à bouteilles et des palettes. « Assez logiquement, les clients ont eu besoin, pour manier leurs palettes, de chariots élévateurs », retrace Frédéric Garin. « Lorsqu’il arrive dans l’affaire, notre père qui aimait la mécanique, se met à vendre les chariots que nous avions d’avance pour notre propre activité. Cela a créé, par opportunité, un négoce de chariots élévateurs d’occasion ».

En 1968, la petite entreprise déménage d’Hostens à Langon pour se rapprocher des carrefours commerciaux du département. « Pour des questions de taille et de vétusté, l’entreprise avait besoin d’un nouveau site. Et puis le métier avait évolué, une usine qui fait des palettes, ce n’est pas la même chose qu’un atelier mécanique », commente Sophie Garin. Et pour ce qui est de l’évolution de son métier, la PME n’a pas son dernier mot. Cinq ans plus tard, en 1973, à force d’entendre leurs clients brosser le portrait du chariot idéal, Jean et François Garin décident d’arrêter de fabriquer…