Echos Judiciaires Girondins : Vous avez semble-t-il eu mille vies. Pouvez-vous nous résumer votre parcours ?
Arnaud Collery : « Né en Champagne, mon grand-père était sénateur-maire d’Ay donc j’ai un attachement profond à la vigne… Malheureusement de mauvaises rencontres de mon père lui font tout perdre là-bas, ses vignes, son nom. Cela a détruit ma famille, tout… J’ai 18 ans, je suis témoin et cela forge mon caractère. On peut tout perdre du jour au lendemain et pourtant il faut vivre, chercher la joie, alors je vais être un boulimique de vie pendant 20 ans, parfois vivant dans un studio, parfois un peu mieux… Peu importe, ce que je veux n’est pas d’amasser mais de vivre des expériences fortes et d’être, de faire. J’ai fait de l’humanitaire en Afrique, je me suis retrouvé dans des banques d’affaires à New York, à monter les plus grosses soirées de Tokyo, obtenir des bourses dans le monde entier afin d’étudier le chinois à Pékin, la créativité et l’innovation ou encore le media et divertissement à IESE l’une de plus importantes business school. Pendant quelques années, j’ai été acteur, surtout des pubs et quelques séries et beaucoup dans le one-man-show à Los Angeles… J’ai juste suivi les signes de la vie…
Je suis un peu un expert de la passion et des passionnés… Et à force, je me suis créé une compétence, celle du storytelling, quelles sont nos histoires, les miennes, celles des autres et comment faire pour que plus de gens vivent la vie qu’ils devraient ou alors comment les aider à exprimer le…