Pour un chef d’entreprise, l’ouverture d’une procédure collective au tribunal de commerce est tout autant une épreuve professionnelle que personnelle, souvent empreinte de beaucoup de culpabilité, de stress, de désespoir et de solitude – voire même d’idées noires à tendance suicidaire. Aux avant-postes face à ces situations de détresse psychologique plus ou moins exprimées, les professionnels du droit et du chiffre que sont les juges consulaires et les greffiers, les administrateurs et mandataires judiciaires, les avocats et les experts-comptables, se trouvent souvent démunis. D’autant plus que cette souffrance morale fait encore l’objet de tabous.
UN DISPOSITIF EN COURS DE DÉPLOIEMENT
Le dispositif APESA (Aide psychologique des entrepreneurs en souffrance aiguë) déployé au sein des tribunaux de commerce vise justement à apporter aux chefs d’entreprise qui le souhaitent (artisans, commerça…