Les successions de crises ces dernières années nous permettent difficilement une projection positive de demain : 66 % des 18-25 ans se disent angoissés par le futur pour 60 % des plus de 45 ans¹. Les projets de recrutement sur ce début d’année 2025 sont en recul de 12,5 % versus 2024². Le futur catalyse des angoisses, qu’elles soient individuelles ou collectives. On se retrouve contraints dans un présent en pleine ébullition rendant la mise en place de projets et la progression difficile.
Des enjeux collectifs, face à l’individualisme
Suite à cette incertitude, accentuée ces cinq dernières années, un comportement logique s’est renforcé : le repli. 6 salariés sur 10 notent une forte hausse de l’individualisme et 39 % des salariés ressentent une pression sur les performances individuelles selon le baromètre de l’état psychologique des Français publié en avril 2025. La santé mentale des salariés devient un sujet majeur. 1 salarié sur 4 en France se déclare en mauvaise santé mentale ⁴. 65 % des entreprises sensibilisent à ce sujet, contre 49 % en 2022.
Le contexte économique incertain et le climat social ne favorisent pas l’épanouissement des individus, ni dans la société, ni au sein des organisations. C’est un sujet collectif, qui reflète le bien vivre et travailler ensemble. Et c’est probablement le point de départ de tout sujet relatif aux organisations, de tout projet de transformation.
Au cœur de la transformation des entreprises
Pour structurer leur évolution, les entreprises peuvent s’appuyer sur les piliers de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Or, quand on parle de la RSE, de façon très schématique, on parle de comment mieux travailler avec le…
![Illustration de l'article [ Chronique de la com ] L’IA, amie ou ennemie des entreprises ?](https://www.echos-judiciaires.com/wp-content/uploads/2025/04/TRIBUNE-JEANFRANCOISMORAUD-ORIGINALEDIT-scaled-e1743598074220-760x396-c-default.jpg)
