La parole libérée, la parole contrainte ou inaudible. Les avocats présents aux universités de rentrée organisées par l’École des avocats EDA Aliénor ont donné de la voix pour faire entendre leurs points de vue. Pendant 2 jours, ils ont pu débattre autour du thème : « Quand l’écrit prend la parole ». Il a été question de parole contrainte lors d’une conférence qui a réuni des intervenants, dont plusieurs bâtonniers, pour évoquer le déontologie de la relation magistrat-avocat en pratique.
PROBLÈMES D’ARCHITECTURE
Après une mise en perspective de Manuel Ducasse, nouveau président du Conseil d’administration de l’EDA Aliénor (et ancien bâtonnier de Bordeaux), c’est Marie-Aimée Peyron, avocate au barreau de Paris, ancienne bâtonnière de Paris et vice-présidente du Conseil National des Barreaux (CNB), qui a exposé la genèse du Conseil consultatif conjoint de déontologie de la relation avocat-magistrat. Trois groupes de travail ont été mis en place pour réfléchir respectivement sur les règles et usages entre les deux professions. Partant des constats suivants : une méconnaissance réciproque des règles de déontologie et des crispations, voire de tensions dans les relations avocats-magistrats. Les représentants des deux professions ont répondu…