C’est parce que « le plus dur reste à faire sur la réindustrialisation dans les territoires », a prévenu Gilles Attaf, cofondateur des Forces françaises de l’industrie (FFI) et président d’Origine France Garantie, que les ambassadeurs des FFI Bordeaux, Gilles Mathelié-Guinlet et Franck Glaser, organisaient le 6 mars une conférence sur le financement de la croissance des PME du made in France.
Nous devons partager le risque avec nos entreprises
« Nous devons prêcher pour l’investissement made in France et partager le risque avec nos entreprises », a insisté Laurent Moisson, cofondateur et coprésident des FFI. C’est pourquoi les FFI ont invité leurs partenaires Arkéa, « banque coopérative mutualiste enracinée dans les territoires », et Mutuale, « mutuelle engagée qui investit sur les entreprises françaises », a précisé Laurent Moisson. Les deux entités ayant « une préoccupation commune et une envie de résister au système, en investissant autant que possible dans nos entreprises », a assuré Nicolas Pomiès, vice-président de Mutuale. « Plus on aura d’adhérents, plus on pourra investir dans l’économie française. Les entreprises et les Français ne doivent pas être des payeurs aveugles », a-t-il prévenu.
Soutenir la réindustrialisation
Résumant la démarche d’Arkéa par « la création de valeur, dans un système gagnant-gagnant, qui investit dans les territoires », Grant Sargsyan et Nicolas Sarramia, respectivement responsable clients grands comptes et expert RSE/ESG chez Arkéa Banque Entreprises et Institutionnels, ont quant à eux rappelé « l’attention portée par Arkéa aux entreprises qui font de la réindustrialisation et du made in France en région ».
Entreprise à mission depuis 2022, la banque s’est engagée à « pratiquer une finance au service des territoires et de leurs acteurs », inscrite dans sa raison d’être, incluant un accompagnement à la RSE et à la prise en compte des critères extra-financiers. Pour financer l’économie française, « il faut choisir les bons partenaires », a conclu Grant Sargsyan.