Entouré de ses adjoints comme à l’accoutumée, le maire de Bordeaux tenait le 12 septembre dernier sa traditionnelle conférence de presse de rentrée. Loin « des oukases jacobines et du bruit et de la fureur des débats parisiens », symptômes « d’un pouvoir central défaillant », Pierre Hurmic a égrené la liste des actions de l’équipe municipale en faveur de la création de « la ville de demain ».
« Une ville solaire », où 60 000 m2 de surfaces solarisées seront installées d’ici 2026, permettant à Bordeaux d’atteindre 41 % d’autonomie énergétique. « Une ville du quotidien », qui construit, rénove et transforme les équipements municipaux dans tous les quartiers pour répondre aux besoins de chacun, enfants, jeunes, séniors, aidants, personnes en situation de handicap ou vulnérables.
Une ville où s’exerce « la démocratie permanente », avec la mise en place d’un « Atelier des initiatives » citoyennes. Une ville « propre et sécurisée », où se poursuit le déploiement de la vidéosurveillance, avec déjà 200 caméras installées, la création d’une brigade anti-incivilités, et un projet de poste de police mobile. La question de l’armement de la police municipale faisant actuellement l’objet d’une concertation.
« Une ville culturelle » et « sportive », à l’image de ses athlètes. Une ville aux « finances bien gérées », enfin, où aucune augmentation des taxes locales ne devrait intervenir prochainement. « Nous redessinons une ville désirable, point par point (…) », en suivant « le fil vert de notre mandat », sans penser aux échéances électorales à venir, a-t-il assuré.