L’OISO (Observatoire immobilier du Sud-Ouest) vient de produire son rapport sur le 2e trimestre 2024. Le constat est sans appel : une activité en recul, des ventes qui ne repartent pas, des mises en vente limitées, des stocks durs constitués et une baisse des prix continue.
Reprise des ventes à investisseurs
À l’échelle girondine, on ne constate pas d’amélioration notable : l’offre commerciale est à la baisse avec 541 lots mis à la vente ce trimestre contre 952 un an plus tôt. Côté ventes, le niveau est stable sur l’année, mais en baisse de 15 % par rapport au T2 2023 et en baisse de 50 % par rapport au même trimestre en 2022.
Seule bonne nouvelle : une reprise des ventes à investisseurs qui représentent 40 % des transactions. Le nombre de retraits continue également de progresser avec 480 logements retirés de la commercialisation ce trimestre, tout comme le stock dur qui ne se résorbe pas, en particulier les T4 et T5. Côté prix, c’est stable avec 4 900 euros/m2 en moyenne en Gironde.
Pour Bordeaux métropole, les mises en vente progressent ce trimestre mais sont tout de même en baisse de 31 % par rapport à l’année dernière. Sur l’ensemble des ventes (286 transactions) seulement 37 % ont été réalisées à Bordeaux. La baisse des prix continue à la fois sur la ville : 4 996 euros/m2 (-7 %), et sur la métropole : 4 833 euros/m2 (-9 %).
Sur le bassin d’Arcachon, l’activité reprend légèrement des couleurs, sauf le nombre de retraits, tandis que les prix se stabilisent à 5 565 euros/m2.
La Gironde en chute
Le nombre de terrains à bâtir est toujours en chute, avec un phénomène nouveau pour la Nouvelle-Aquitaine : le marché girondin n’est plus en tête des ventes. C’est désormais la Charente-Maritime qui concentre 40 % des ventes, suivie de la Gironde (22 %) puis des Pyrénées-Atlantiques (17 %). Les secteurs qui attirent le plus en Gironde sont Bordeaux Métropole (24 ventes) et le Nord Gironde (23 ventes).
