Échos Judiciaires Girondins : Comment s’annonce le prochain Congrès des Experts-Comptables qui se tiendra à Bordeaux du 6 au 8 octobre 2021 ?
Mikaël Hugonnet : « C’est un congrès national, qui n’a pas eu lieu l’an dernier physiquement. On attend environ 4 500 participants, c’est la jauge habituelle, on est dans la moyenne des villes comme Lille, Lyon, Marseille. Ce qui veut dire que, malgré la question sanitaire, les gens sont demandeurs de rencontre physique, ils ont besoin d’échanger. La particularité de ce congrès, c’est que toutes les rencontres sont disponibles en vidéo. L’an dernier, il a eu lieu en distanciel, mais là pour la première fois, c’est un système mixte. Il y aura 1 000 à 1 500 personnes supplémentaires qui suivront en distanciel. C’est une réussite pour nous, et une satisfaction parce qu’on pouvait s’interroger sur le suivi. L’assemblée générale, qui a eu lieu mi-juin à Saint-Émilion et qui a réuni un grand nombre de participants, était déjà un indicateur. Avec 4 500 congressistes et 1 500 exposants et partenaires, ça fait 6 000 personnes sur site. Un rassemblement avec autant de monde peut susciter quelques craintes, mais non. La profession vient des 4 coins de France et même des DOM-TOM. Du mercredi midi au vendredi soir, ce sont 2 jours et demi de grandes conférences et d’ateliers plus techniques. »
EJG : Quels seront les temps forts ?
M.H : « Il y aura bien sûr les plénières d’ouverture et de clôture qui sont toujours des moments internes à la profession où il est question de notre situation au cœur de l’économie, en présence de ministres, de secrétaires d’État… L’autre grand temps fort est la conférence de Michel-Edouard Leclerc sur la logique de la relance économique, avec un parallèle entre la distribution (alimentaire) essentielle et le métier d’expert-comptable, qui s’est montré tout aussi essentiel pendant la crise auprès des chefs d’entreprise. »
Il faut qu’on soit encore plus réactif dans le conseil aux chefs d’entreprise en se servant des données internes
EJG : Quels sont les grands défis actuels de la profession ?
M.H : « Deux grands défis ; le premier c’est la digitalisation, la transformation numérique. L’exem…