Kapsera aborde une étape importante de son développement. La biotech bordelaise s’apprête à industrialiser son procédé de microencapsulation de biosolutions, une technologie qui utilise des matériaux biodégradables et vise à améliorer l’efficacité des actifs naturels en agriculture, notamment pour la protection et la fertilisation des cultures.
Elle a annoncé, ce mardi 26 novembre, à l’occasion du salon Vinitech-Sifel à Bordeaux, avoir levé 4,2 millions d’euros, dont 2,5 millions auprès de La Banque des territoires auxquels s’ajoutent The Yield Lab Europe, fonds d’investissement spécialisé dans la transition écologique et l’innovation durable, ainsi que ses actionnaires historiques, dont Demeter via son fonds Agrinnovation, présent à son capital depuis 2019.
200 tonnes annuelles
Dès 2025, Kapsera envisage de fabriquer ses premiers produits pour un ou deux clients en nutrition humaine ou animale puis en 2026 pour ses premiers clients dans le domaine de l’agriculture, plutôt sur la partie fertilisation, puis sur la protection des cultures. « Kapsera a prouvé son efficacité sur la vigne, réduisant les dégâts d’insectes nuisibles grâce à des microcapsules pulvérisables à la libération contrôlée de phéromones, et améliorant la qualité des vendanges grâce à un biostimulant microbien microencapsulé », explique Antoine Drevelle, président et fondateur de Kapsera.
La société ambitionne d’atteindre une capacité de production annuelle supérieure à 200 tonnes d’ici 2027 et prévoit la création de 20 emplois dans les deux prochaines années. La première unité sera opérationnelle au second trimestre 2025 dans ses locaux actuels, situés dans le quartier de Bordeaux Lac.