« Stupeur », « consternation », « chagrin ». L’annonce du décès de l’ancien maire de Bordeaux, Nicolas Florian, âgé de 55 ans, a provoqué une onde de choc chez les Bordelais et dans toute la classe politique, qu’elle soit locale ou nationale. Victime d’un AVC vendredi dernier, le décès de Nicolas Florian à l’hôpital Pellegrin a été annoncé dimanche 26 janvier.
Son mentor, Alain Juppé a rapidement rejoint la capitale girondine à cette annonce : « Il a été un équipier loyal pendant un quart de siècle dans ses fonctions à la tête de notre parti mais aussi dans mon équipe municipale », a réagi l’ancien maire de Bordeaux. Pur produit de la droite girondine, Nicolas Florian avait été élu à Villenave d’Ornon en 1995, secrétaire général de LR en Gironde de 2002 à 2018, il avait intégré l’équipe municipale d’Alain Juppé, devenant son adjoint aux finances. Il avait finalement été élu en 2019 pour remplacer le maire démissionnaire, avant d’être battu en 2020 face à Pierre Hurmic. Lui qui avait géré le premier confinement avait été meurtri, avant de devenir un conseiller municipal d’opposition pugnace.
Mercredi 22 janvier, à l’occasion de ses vœux, il avait relancé sa campagne en vue des prochaines municipales de 2026 devant 400 personnes. Toute la classe politique locale lui a rendu hommage, d’Alain Juppé à son ancien adjoint et ami Fabien Robert, le président du conseil régional Alain Rousset, son adversaire politique Pierre Hurmic (qui a fait mettre les drapeaux de l’hôtel de ville en berne), Thomas Cazenave, avec qui il partageait le combat d’opposition, ou parmi la classe politique nationale le premier ministre François Bayrou, Édouard Philippe (en meeting à Bordeaux le jour de son décès) et Valérie Pécresse dont il était un ami.
Un hommage officiel lui sera rendu à Bordeaux le 31 janvier à 12h30 à l’hôtel de ville.