Bonne nouvelle, 78 % des DRH n’envisageraient pas de mettre en place un plan de départs. L’étude menée par l’ANDRH* fait état d’une volonté des directeurs des ressources humaines de préserver les emplois. « Comme il y a six mois, l’enquête indique que les DRH se battent. Ils sont engagés et sur le devant de la scène depuis un an », note Audrey Richard qui constate toutefois que l’économie est encore « sous perfusion ». La présidente nationale de l’ANDRH et DRH et Engagement des salariés du Groupe Up tempère toutefois ce premier résultat : « la photographie est différente de celle qui est relayée dans les médias » étant donné que les secteurs les plus impactés par la crise – hôtellerie, restauration, arts et spectacles– sont souvent des petites structures qui n’ont pas de DRH. « L’enquête que nous avons menée n’est donc pas représentative de ces secteurs », explique-t-elle. Quand un plan de départs est envisagé dans les prochains mois –c’est le cas de 9 % des répondants–, ils estiment que la réduction ne devrait pas dépasser 10 % des effectifs.
Pour préserver l’emploi des séniors, les DRH demandent un allègement des cotisations sociales à l’embauche
Les outils envisagés étant alors essentiellement le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) (45 %), le plan de départs volontaires (PDV) (31 %) ou la rupture conventionnelle collective (RCC) (12 %).
« UN PLAN SENIORS À LA HAUTEUR DU PLAN JEUNES »
En parallèle, en attendant la sortie de crise, les intentions de recrutement classique et en alternance se stabilisent pour respectivement 53 % et 49 % des répondants. « Les entreprises se sont mobilisées sur l’alternance, avec plus de 500 000 contrats d’apprentissage signés en…