« Divorcer vite et pas cher », c’est LA recherche la plus effectuée en ligne autour du sujet du divorce. De nombreuses plateformes sur internet promettent aux couples de se séparer rapidement et à moindre coût. Surtout depuis le 1er janvier 2017, puisqu’il existe un nouveau cas de divorce sans juge : le divorce par consentement mutuel par acte d’avocats, déposé au rang des minutes d’un notaire.
Cela évite ainsi aux parties de devoir saisir le juge et leur permet de divorcer plus rapidement en cas d’accord total sur l’ensemble des conséquences de leur divorce sans être tributaires des délais judiciaires souvent longs.
Il est ainsi devenu possible de divorcer en un mois et un clic sur internet pour trouver l’avocat « le moins cher ». Pour autant, la prudence s’impose pour éviter les arnaques, les mauvais choix ou pire l’annulation de ces divorces low cost et l’accompagnement d’un avocat est donc primordial.
Les arnaques du net
Les couples sont prêts à dépenser une fortune pour ce qui est censé être « le plus beau jour de leur vie » mais lorsqu’il s’agit de divorcer, ils cherchent souvent et surtout à économiser. Aussi, de nombreuses plateformes du type Alexia, divorce amiable, WeDivorce, divorce express et autres ont bien repéré le business et se sont inspirées du modèle américain où le marché pèse plus de 50 milliards de dollars.
Ces sites proposent donc des formules entre 159 et 489 euros avec paiement en douze fois sans frais, en optimisant toutes les étapes du processus, en mode start-up et à des prix compétitifs, inférieurs au tarif horaire d’un avocat. Mais, en réalité, il s’agit de prix d’appels qui sont souvent la première étape pour « ouvrir le dossier » et…