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La Tiny bordelaise : mini-maisons, maxi-confort

PESSAC. L’entreprise La Tiny bordelaise assemble de petits habitats transportables en matériaux durables. Contrainte par l’absence de législation sur le statut des mini-maisons roulantes en France, l’entreprise prévoit de développer une version fixe, afin de « recréer un habitat individuel accessible », assure son dirigeant Gaëtan Pellat de Villedon.

Tiny bordelaise, Tiny House, Gaëtan Pellat de Villedon

Le principal avantage de la tiny house est qu'elle peut être déplacée. Ici, le premier modèle de La Tiny bordelaise, "L'Hexagone". © DR

Né aux États-Unis il y a une vingtaine d’années, en opposition à la démesure des maisons individuelles américaines, le mouvement minimaliste tiny house, pour mini-maison, s’importe en Europe il y a une dizaine d’années, où il est désormais plus dynamique. « Une tiny house correspond à un habitat mobile sur roues. Il s’agit d’un réel habitat indépendant, qui doit répondre à des contraintes d’ergonomie spécifiques, puisqu’il doit pouvoir être déplacé », explique Gaëtan Pellat de Villedon, cofondateur et dirigeant de La Tiny bordelaise.

« Il s’agit d’un marché en création et qui reste modeste en France, avec 150 à 200 pièces produites chaque année, car il souffre d’un problème de législation : la tiny house n’a pas d’existence légale en termes d’urbanisme, ce qui ne permet pas de mettre les financements en face », constate-t-il.

Tiny bordelaise, Tiny House, Gaëtan Pellat de Villedon

Gaëtan Pellat de Villedon, cofondateur et dirigeant de La Tiny bordelaise © DR

 

Confort et économies

Plus confortable qu’une caravane ou un studio de jardin, ne nécessitant pas de fondations, ni d’imperméabilisation des sols, la tiny house offre tout le confort d’une maison individuelle, dans un espace réduit. Autonome en énergie, en matériaux durables, la mini-maison demande par ailleurs peu d’entretien et génère peu de charges.

« Techniquement, elle peut être installée partout, sans…