Depuis le Covid et les changements de modes de vie inhérents, quelques entreprises se sont positionnées sur ce créneau du coworking médical. Les codes sont les mêmes : des espaces partagés et mutualisés à louer, adaptés aux professions de la santé. Bien équipé et avec des formules de location plus souples que les baux à usage professionnel plus coûteux et qui engagent sur le long terme, le coworking médical est en voie d’expansion. De 225 euros la journée à 1 000 euros la semaine, selon les coworkings, ce modèle séduit des praticiens qui peinent à s’installer en libéral.
« Le point de départ a été de constater les difficultés rencontrées par les médecins libéraux en lancement d’activité », explique Louis Fosse, cofondateur de la start-up Via Sana. « Mais il y a d’autres cas de figure tels que ceux qui sont à cheval entre la clinique ou l’hôpital et une activité libérale, ceux qui couvrent plusieurs zones ou encore ceux qui exercent une partie de leur activité en présentiel et l’autre en visio ».
6 millions d’euros
Via Sana, qui a lancé son activité de coworking il y a quatre ans à Boulogne-Billancourt, compte une cinquantaine de centres, principalement en région parisienne, ainsi qu’un à Lyon et un…