Vent nouveau sous la Coupole ! L’Académie française s’est prononcée, à la quasi-unanimité, le 28 février dernier, en faveur de la féminisation des noms de métiers, de fonctions, de titres et de grades. Mais l’institution, créée en 1635 par Richelieu pour garantir le « bon usage » de la langue, reste prudente et se garde bien de légiférer. Sa mission : « dégager les mots qui attestent une formation correcte et dont l’emploi se sera imposé ». Et les Immortels ne sont pas à court de solutions… Les mots terminés par un « e » muet (« juge », « comptable »), ou un « o » (« impresario ») gardent la même forme. Il suffit d’ajouter un « e » à ceux qui finissent par une consonne : « artisane », « principale » ou de les décliner : « -er/-èr…
Métiers au féminin : révolution sous la coupole
L’Académie française vient de valider le principe de la féminisation des noms de métiers. Elle n’en souligne pas moins les réticences de la société à suivre l’évolution.
