Couverture du journal du 01/10/2025 Le nouveau magazine

Plan de solidarité pour les TPE

Face à la crise sanitaire qui menace aussi la survie du tissu économique, l’État annonce un plan de soutien d’une ampleur inédite. Des mesures concernent spécifiquement les petites entreprises. Et de nouveaux reports de cotisations sont prévus.

45 milliards d’euros d’aides et 300 milliards d’euros de garanties. Tels sont les montants prévus par le projet de loi de Finances rectificative, destiné à faire face à la crise liée à l’épidémie de coronavirus, et adopté par le Parlement, le 20 mars. Prévu sur un ou deux mois selon les mesures, « ce dispositif sera maintenu tant que la crise du coronavirus ne sera pas finie », avait anticipé Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, le 17 mars, lors d’un point presse téléphonique. Le plan prévoit donc deux volets principaux de mesures. D’une part, un dispositif exceptionnel de garantie, destiné à soutenir le financement des entreprises, à hauteur de 300 milliards d’euros. La mesure permettra aux banques d’accorder des prêts de trésorerie aux entreprises de toute taille. Objectif : faire en sorte que ces dernières disposent de la trésorerie nécessaire pour poursuivre leur activité et préserver l’emploi. Bpifrance, la banque publique d’investissement, est chargée de la mise en œuvre de cette mesure, dont les modalités seront fixées par décret. Le second volet du plan d’urgence est destiné à permettre aux entreprises de survivre, en évitant de grever leur trésorerie, voire, en leur versant des aides directes. Au total, cela représente environ 45 milliards d’euros, en y intégrant les mesures de report de charges fiscales et sociales qui ont déjà commencé à être mises en œuvre (35 milliards d’euros ). Dans ce cadre, le chômage partiel sera pris en charge jusqu’à 4,5 Smic, à 100 %, sur le modèle allemand. Le dispositif est également valable pour les assistantes maternelles et les employés à domicile. De plus, un « fond de solidarit…