Bordeaux, c’est un retour aux sources. Et pourtant, Luc Derepas, président de la cour administrative d’appel de Bordeaux, repartira au Conseil d’État où il a effectué l’essentiel de sa carrière, à la rentrée prochaine. « C’est quand même bien de rejoindre son port d’attache », indique-t-il. Cheverus, Montaigne, la fac de droit et Sciences Politiques, c’est son parcours dans la capitale girondine avant une brève carrière de diplomate qui l’a mené à Paris et à Bonn (Allemagne).
Au bout de cinq ans, il passe le concours de l’ENA qui lui permet, à la fin de son cursus, de prendre de nouvelles fonctions juridictionnelles au sein du Conseil d’État : « En droit, j’avais eu le plaisir de découvrir le raisonnement de la jurisprudence administrative, c’est très intéressant intellectuellement et structurant, explicite-t-il. Et puis, un travail de dossiers me convenait davantage. » Il gravit alors les différents échelons du Conseil d’État : auditeur, maître des requêtes, conseiller d’état. « On a diverses fonctions de rapporteur public, d’assesseur. On exerce deux fonctio…